Visuel © "Hapax" - capture vidéo - Benjamin Stene & Rouge Hartley

Exposition Double fond

Rouge Hartley

À VENIR

Dans le cadre des Vibrations Urbaines
En partenariat avec la Ville de Pessac

L’exposition « Double Fond » propose un travail de recherche en un corpus d’œuvres inédites où chaque pièce dicte ses propres enjeux. Dans un ensemble nocturne et aquatique, Rouge Hartley s’adresse à l’érosion de nos appuis. Le sol s’y dérobe, la nuit s’épaissit, le fond des choses nous échappe. Empruntant au cinéma le mouvement, le montage et le dialogue, elle donne à voir une lutte de l’ancrage, où simultanéités, boucles et ponctuations rythment un sentiment de vertige. Elle y appelle la possibilité de se partager à l’autre et au monde avec pour outil un langage qui parfois nous trahit, un corps qui parfois se débat. La scénographie articule des installations, créées en collaboration avec les artistes Benjamin Stene et Luka Merlet, et de grandes peintures.

C’est un manifeste de l’interdépendance et de la décélération qui tente de s’énoncer ici, l’effort de briser les surfaces qui nous éloignent, avec une tension nouvelle entre peinture et vidéo.

Rouge Hartley

« En 2014, Rouge choisit un nom qu’elle souhaite proche de son travail de rue. Attachée au dessin et à la peinture, elle trouve sur les murs des villes un droit à la figuration, aux histoires et à l’engagement. C’est pourtant avec un travail d’installations vidéo et de performances qu’elle est en parallèle diplômée des Beaux-Arts de Bordeaux.

Sa pioche iconographique, qu’elle accompagne parfois d’un travail d’écriture, s’élabore avec une vigilance sensible à ses contextes d’apparition et un goût du réel mis en scène. Elle tente de déceler, en chaque terrain d’inscription, une singularité et une rêverie propre.

Il y a dans la pratique de Rouge, l’idée qu’une image, c’est précieux, et qu’en fabriquer une de qualité, c’est-à-dire épaisse en narration, en générosité picturale et en poésie, c’est une fête rare à laquelle elle aime à consacrer du temps, et dont la conception se forge dans le contact et l’exploration de ses alentours.

Animée par un art accessible, perméable et pris dans le tissu du monde, elle travaille depuis ses débuts par collages ou fresques dans la ville, parallèlement à une pratique rigoureuse en atelier. Le mur, le quartier, comme la toile et le papier, lui offrent l’occasion de figurations jamais symboliques, mais toujours narratives.

Ses compositions, forgée dans une peinture patiente, proposent une tension vers le manifeste, la fable, ou le poème, avec une attention aux tensions de cadrage héritée de la vidéo. ».

Luka Merlet, artiste-auteur

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À l’invitation de Paul Peinture pour les Vibrations urbaines, les deux artistes réaliseront du 7 au 12 octobre une fresque collaborative sur les murs de la fac et présenteront une performance sur le parvis de la Maison des étudiants le 17 octobre à 17h.

Plus d’informations :
Vibrations urbaines

Entrée libre sur réservation